Lysistrata questionne la sexualité par son refus. Il s’agit d’une pièce dissidente, qui aborde les violences du capitalisme et les politiques qui les encouragent. Au milieu des ruines du patriarcat, l’amour naît avec la férocité fantasque qu’inspirent les mythologies autour du monstrueux féminin. Le premier mouvement de ce projet a été réalisé au cours d’un temps de recherche, par la création d’une trame via le mouvement et déplacement. Ceci a eu lieu à partir de planches dessinées : une notation graphique libre dont ma collaboratrice Sylvette Annibal et et moi, nous nous sommes appropriés. Drame, humour et complexification de l’intrigue vont à la rencontre de mouvements dont les sinuosités jouent avec le contenu érotique. La Lysitrata d’ici et maintenant, traverse les mouvements sociaux, en éclairant la pluralité de participation des femmes, chacune avec l’autenticité des moyens qui lui sont propres.

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